Some may remember the charming Mukalai Mwilambwe, former Unicef Representative. My former colleagues in Kinshasa signal that he passed away. I will try to find out more.
I have only the following contact for condolences via WhatsApp and email.
+243 815 004 125 (Hobert Mwilambwe) akakudji@gmail.com
Kind regards.
Barbara
Barbara has been in touch with the Kinshasa Office but so far has been unable to learn more about the passing of Jonas. If you have further information, please let us know.
Received on 6 July from the Kinshasa Office
C’est avec tristesse que le bureau de kinshasa vous annonce le décès de Jonas Mwilambwe , ancien collègue Unicef qui assuré le poste de représentant dans plusieurs pays comme le mentionne sa biographie plus bas .
Sa famille est joignable par le canal de son fils Aubert : akakudji@gmail.com et +243815004125
Cordialement
Jonas Mukalay Mwilambwe (fils de Mwilambwe Mboka Petro et Nkulu Louise) est né le 19 Mai 1932 à Ankoro où il fait ses études d'école primaire.
A 13 ans, malgré les objections de ses parents, il décide de se lancer à l'aventure et va poursuivre ses études secondaires à Elisabethville (aujourd'hui Lubumbashi) où il sera accueilli par son oncle Baba Rémy et son épouse Véronique, qui le considèrent comme leur propre enfant.
En 1952, à l'institut Saint Boniface, il décroche un diplôme de 6 années d'études secondaires, 3eme promotion du système. En août de la même année, la direction de l'institut Saint Boniface le retient d'office comme enseignant de la classe de 1ère secondaire où il enseignera presque toutes les matières durant l'année 1952-1953. Devenu enseignant au cycle secondaire du fait de ses mérites scolaires, Jonas prépare ses leçons de manière méthodique et est attentif à la critique afin d'améliorer ses performances. C'est dès ce moment-là que Jonas se fera affectueusement appeler "Mwalimu" (maître), un surnom qu'il a porté jusqu'à ses derniers jours avec plaisir et fierté, notamment dû au fait que nombre de ses anciens élèves ont occupé de hautes fonctions dans le Congo et ailleurs.
Le 4 Septembre 1954, Jonas épouse Ilunga Stéphanie Kitshindja. De cette union, naîtront 7 enfants, Micheline (Mimi), Aubert, Jean-Luc, Safi (Fifi), Jean-Jacques (Lowa), Stéphanie (Fanny) et Pitchou (Mboka). Il s'y ajoute Magali, la nièce de Stéphanie, qu'ils accueilleront plus tard comme leur propre enfant suite au décès de ses parents.
En 1958, profitant de sa désignation pour les travaux de l'exposition à Bruxelles, Jonas s’engage pour faire des études à l'institut Sainte Marie d'Arlon, il en sort Régent en langue maternelle et histoire en 1960. C'est à son retour au Katanga qu'il est nommé inspecteur de l'enseignement (1960-67). Il se spécialise ensuite en administration prévisionnelle et planification auprès de l'UNESCO (Dakar 1966 et Paris 1968-69), ce qui lui permit d'être promu successivement Directeur des Services Pédagogiques (1967-69), Directeur de l'Education Nationale (1969-72) et enfin Secrétaire Général de l'Education Nationale (1972-77).
En 1977, sur l'insistance d'un collaborateur Algérien, Jonas accepte finalement de rejoindre l'UNICEF après de multiples appels de pied d'organisations telles la Banque Mondiale et l'UNESCO. Il est stationné à Abidjan pendant 6 ans en tant que Représentant pour 7 pays (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Ghana, Liberia, Niger, Togo), 6 ans pendant lesquels ses performances lui valent une promotion au rang de Directeur et Représentant de 8 pays (Cap vert, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Mali, Mauritanie, Sénégal, Sierra Leone) basé à Dakar en 1983. ADakar, Jonas se distingue notamment par la créativité et l'efficacité des campagnes de vaccination sous sa houlette.
S'approchant de la retraite, Jonas opte pour une mutation à Brazzaville en 1988 où il se fera également apprécié pour l'efficacité des programmes de l'Unicef. Il choisit Brazzaville, où il représentera le Congo et le Gabon, pour lui permettre de préparer sa retraite qu'il entend prendre à Kinshasa. En 1992, Jonas annonce sa retraite de l'UNICEF et se base à Kinshasa où il consacre sa vie à écrire plusieurs ouvrages (“Ankoro, notre village”, “Le destin de Mwalimu”, “Les Pygmées aussi ont des droits”), voir ses grands-enfants grandir et continuer à apporter son soutien aux membres de famille et amis avec l'abnégation et générosité que nous lui avons tous connues, privilégiant en particulier l'éducation qui lui a toujours été très chère. En 1997, à la suite de l’appel de Mzee Laurent, un fils du terroir, il rédige le Programme de Developpement d’Ankoro/PDA et en réalise 7 études de faisabilité, en attendant un financement. Sa dernière demeure où il va être inhumé est le Kongo Central où, à Kasangulu, un ami lui propose en 1990 l’acquisition d’une concession agricole qui lui rappelle de nombreux souvenirs d’enfance au village.
En plus de sa veuve bien-aimée Stéphanie et ses enfants cités plus haut, Jonas laisse aussi ses petits-enfants (Amélie, Flory, Jacko, Jean-Denis, Jonah, Maya, Mariama, Steffi, Stéphane, Yona et Jonas) qui ont été sa plus grande fierté jusqu'à sa dernière heure.
Sa famille est joignable par le canal de son fils Aubert : akakudji@gmail.com et +243815004125
Cordialement
Jonas Mukalay Mwilambwe (fils de Mwilambwe Mboka Petro et Nkulu Louise) est né le 19 Mai 1932 à Ankoro où il fait ses études d'école primaire.
A 13 ans, malgré les objections de ses parents, il décide de se lancer à l'aventure et va poursuivre ses études secondaires à Elisabethville (aujourd'hui Lubumbashi) où il sera accueilli par son oncle Baba Rémy et son épouse Véronique, qui le considèrent comme leur propre enfant.
En 1952, à l'institut Saint Boniface, il décroche un diplôme de 6 années d'études secondaires, 3eme promotion du système. En août de la même année, la direction de l'institut Saint Boniface le retient d'office comme enseignant de la classe de 1ère secondaire où il enseignera presque toutes les matières durant l'année 1952-1953. Devenu enseignant au cycle secondaire du fait de ses mérites scolaires, Jonas prépare ses leçons de manière méthodique et est attentif à la critique afin d'améliorer ses performances. C'est dès ce moment-là que Jonas se fera affectueusement appeler "Mwalimu" (maître), un surnom qu'il a porté jusqu'à ses derniers jours avec plaisir et fierté, notamment dû au fait que nombre de ses anciens élèves ont occupé de hautes fonctions dans le Congo et ailleurs.
Le 4 Septembre 1954, Jonas épouse Ilunga Stéphanie Kitshindja. De cette union, naîtront 7 enfants, Micheline (Mimi), Aubert, Jean-Luc, Safi (Fifi), Jean-Jacques (Lowa), Stéphanie (Fanny) et Pitchou (Mboka). Il s'y ajoute Magali, la nièce de Stéphanie, qu'ils accueilleront plus tard comme leur propre enfant suite au décès de ses parents.
En 1958, profitant de sa désignation pour les travaux de l'exposition à Bruxelles, Jonas s’engage pour faire des études à l'institut Sainte Marie d'Arlon, il en sort Régent en langue maternelle et histoire en 1960. C'est à son retour au Katanga qu'il est nommé inspecteur de l'enseignement (1960-67). Il se spécialise ensuite en administration prévisionnelle et planification auprès de l'UNESCO (Dakar 1966 et Paris 1968-69), ce qui lui permit d'être promu successivement Directeur des Services Pédagogiques (1967-69), Directeur de l'Education Nationale (1969-72) et enfin Secrétaire Général de l'Education Nationale (1972-77).
En 1977, sur l'insistance d'un collaborateur Algérien, Jonas accepte finalement de rejoindre l'UNICEF après de multiples appels de pied d'organisations telles la Banque Mondiale et l'UNESCO. Il est stationné à Abidjan pendant 6 ans en tant que Représentant pour 7 pays (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Ghana, Liberia, Niger, Togo), 6 ans pendant lesquels ses performances lui valent une promotion au rang de Directeur et Représentant de 8 pays (Cap vert, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Mali, Mauritanie, Sénégal, Sierra Leone) basé à Dakar en 1983. ADakar, Jonas se distingue notamment par la créativité et l'efficacité des campagnes de vaccination sous sa houlette.
S'approchant de la retraite, Jonas opte pour une mutation à Brazzaville en 1988 où il se fera également apprécié pour l'efficacité des programmes de l'Unicef. Il choisit Brazzaville, où il représentera le Congo et le Gabon, pour lui permettre de préparer sa retraite qu'il entend prendre à Kinshasa. En 1992, Jonas annonce sa retraite de l'UNICEF et se base à Kinshasa où il consacre sa vie à écrire plusieurs ouvrages (“Ankoro, notre village”, “Le destin de Mwalimu”, “Les Pygmées aussi ont des droits”), voir ses grands-enfants grandir et continuer à apporter son soutien aux membres de famille et amis avec l'abnégation et générosité que nous lui avons tous connues, privilégiant en particulier l'éducation qui lui a toujours été très chère. En 1997, à la suite de l’appel de Mzee Laurent, un fils du terroir, il rédige le Programme de Developpement d’Ankoro/PDA et en réalise 7 études de faisabilité, en attendant un financement. Sa dernière demeure où il va être inhumé est le Kongo Central où, à Kasangulu, un ami lui propose en 1990 l’acquisition d’une concession agricole qui lui rappelle de nombreux souvenirs d’enfance au village.
En plus de sa veuve bien-aimée Stéphanie et ses enfants cités plus haut, Jonas laisse aussi ses petits-enfants (Amélie, Flory, Jacko, Jean-Denis, Jonah, Maya, Mariama, Steffi, Stéphane, Yona et Jonas) qui ont été sa plus grande fierté jusqu'à sa dernière heure.
I learned with much sadness the passing of an old colleague Mukalai Mwilambe with whom I had the pleasure of cooperating during my tenure in NYHQ as Chief, Africa Section. Also known as Jonas he was one of the most senior African staffers in UNICEF with considerable experience in West Africa. He served as Area Representative in Abidjan from 1977-1983 and again in Dakar from 1983-1988. Both offices covered a large number of countries which were eventually re-configured into independent country offices when the whole West Africa region was restructured in the mid 1980's. I always considered Jonas a thoughtful and learned man (his nickname was Mualimu, teacher) with a pleasant personality whom I respected for his devotion to improving the lives of African children. My condolences to his Family. May he Rest in Eternal Peace.
ReplyDeleteVery sad to hear of the passing of Jonas Mukalay Mwilambwe. I had the privilege to serve under him for several years when he was the area representative for Congo and Gabon. He was passionate about education which he felt was absolutely key to personal and societal development. In the late 80’s he pioneered the concept of rights-based programming with his special interest for the fate of pygmy children, often ostracized and marginalized in their own countries. Above all, Jonas Mwilambwe was a good-hearted man with a strong sense of humor and an absolute love for his family. I saw him for the last time in 2016, at his residence in Kinshasa. He was still the same, all smile and eager to share memories from his long and successful life. My deepest sympathy to his wife Stéphanie and his children. May He Rest in Eternal Peace.
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